Un homme se réveille dans une chambre d’hôpital.
Une femme lui pose des questions.
Deux petites filles ont disparu.
Un voyage au cœur des ténèbres sous forme de thriller psychologique.
Ce qui me frappe c’est que la pièce résonne différemment aujourd’hui.
Aujourd’hui certaines répliques qui à l’époque me semblaient représenter le point de vue tordu d’un être rejeté par la société me semblent universellement acceptées et presque banales.
« On peut faire ce qu’on veut.
Il n’y a pas de loi.
Il n’y a pas de justice.
Il n’y a pas de salut.
Il y a juste des rapports de force. »
Là où avant j’entendais un désespéré marginal, aujourd’hui il me semble que ces phrases pourraient être prononcées par n’importe quel de nos dirigeants.
Là où j’entendais une vision sombre, déformée par la souffrance d’un individu, aujourd’hui j’entends une description plutôt pertinente de l’ordre régnant dans le monde où nous vivons.
+ d’info :